Un petit album photo est mis à votre disposition en bas de la page.
Demi-journée tourisme : Visite guidée de Rouen (mercredi)
Les 33 participants ont rendez-vous avec la guide devant la cathédrale à 14 H15 pour une visite de 2 heures.
La visite commence par la cathédrale Notre-Dame au clocher en fonte de 151m, le plus haut de France. Ce chef d'œuvre de l'art gothique a été peint par Claude MONET à 30 reprises. L'édifice a été restauré après les bombardements d'avril 1944.
En sortant nous nous engageons dans une rue aux vieilles maisons à pans de bois. La ville en compte environ 2000 dont 200 de l'époque médiévale.
Nous nous rendons ensuite dans la célèbre rue du Gros Horloge. Une grande horloge astronomique du XIV ème siècle de style Renaissance est située sur une arche, accolée à un beffroi.
La visite se poursuit Place du Vieux Marché. Une grande croix rend hommage à Jeanne d'Arc à l'endroit où le pilori était situé en 1431 lors de sa mort.
Nous entrons ensuite dans l'église Sainte Jeanne d'Arc, inaugurée en 1979. Elle remplace l'église Saint Vincent, détruite pendant la dernière guerre mais ses vitraux ayant été mis à l'abri pendant la guerre ils ont été posés dans la nouvelle église.
En sortant nous pouvons admirer le restaurant La Couronne, la plus vieille auberge de France (1345) construite à pans de bois et dont la façade a été épargnée par les bombardements.
La visite se termine par un chef d'œuvre de l'art gothique : le Parlement et l'ornementation de sa façade dentelée. Une partie de la construction date de la fin du Moyen Age et l'autre du 16ème siècle. Nous sommes dans l'ancien quartier juif.
Lors d'un chantier de réfection des sols en 1976 << La Maison Sublime >> a été découverte. Il s'agit du plus ancien monument juif de France (vers 1100) et il est visible sous la cour du Palais de Justice.
La visite a enchanté les participants qui ont remercié la jeune guide, très compétente et souriante.
Dominique LOOSEN.
Randonnée improvisée du mercredi.
Que faire aujourd’hui si on ne participe pas à la journée tourisme ? Le temps étant assez clément pourquoi ne pas aller faire une balade à vélo pour changer ?
Nous partons à trois, direction Romilly sur Andelle et la célèbre côte Jacques Anquetil.
Premier arrêt à Vascoeuil pour admirer son château, habité en son temps par l’écrivain et historien Jules Michelet. Arrivés à Fleury sur Andelle, nouvel arrêt pour visiter l’église Notre Dame tout en briques rouges et son joli clocher. Quelques kilomètres plus loin nous nous arrêtons devant l’Abbaye de Fontaine-Guérard.
En longeant l’Andelle nous remarquons ce que nous croyons être les vestiges de l’ancienne abbaye, en réalité nous longeons les restes de l’ancienne filature Levavasseur, fermée en 1946 à la suite d’un troisième incendie en 85 ans de production.
A la sortie de Romilly nous attaquons le morceau de choix de la journée, 3600 m d’ascension entre 4 et 6 % pour arriver au château Anquetil, propriété de l’ancien champion.
La sortie d’Héronchelles est assez sportive avec ses pourcentages à 17 % pendant 600 m, et, un peu plus loin, dernier point de vue de la journée avec le jardin des sculptures du château de Bois-Guilbert.
De retour à Forges les Eaux le compteur indique 100 km et 965 m de dénivelé. Nous avons passé une excellente journée.
Roland TURCAUD
Un semaine de vélo très appréciée dans le pays de Bray
Merci à Laurent d'avoir organisé ce séjour qui nous a permis de connaître cette petite ville de Forges-les-Eaux très accueillante.
En sillonnant les petites routes de campagne, nous avons découvert de jolies prairies verdoyantes, des champ de colza et de lin, une grande variété de cultures. On se sentait en harmonie avec la nature. Nous avans traversé des petits bourgs aux maisons de briques et à colombages mais souvent il manquait les deux âmes du village : la boulangerie et surtout le café.
Nous avons pu admirer de nombreux châteaux et parcs embellis par de jolies sculptures.
Enfin, nous avons profité d'une météo pas trop capricieuse pour faire du vélo.
Ce séjour restera un bon souvenir.
Une participante au séjour.
Visite de Forges les Eaux
Mardi après-midi, nous nous retrouvons pour la visite de Forges-les-Eaux avec une conférencière de l’Office du Tourisme devant la fontaine en bronze qui représente trois statues de femmes identiques « Les Trois Grâces » du sculpteur normand Jean-Marc Le Pas.
Elle symbolise les trois sources ferrugineuses : la Reinette, la Royale et la Cardinale.
La ville est située au centre du Pays de Bray, longue et étroite dépression à la forme d’une boutonnière de 80 km de long.
Dès l’époque Gallo-Romaine les forges se sont installées. Le fer était extrait de minières, sortes de carrières. Il a joué un rôle capital dans l’histoire de Forges et de son développement.
A la fin du XV° siècle l’industrie du fer va régresser, les fondeurs transfèrent les forges à Beaussault.
De cette époque, subsiste l’emblème de la ville qui représente une enclume et trois marteaux.
C’est en 1573 que Nicolas De Moy seigneur local remarqua les vertus des eaux de Forges en fer et en magnésium. La nouvelle se répandit, le village se transforma en station thermale attirant les nobles.
Les sources furent nettoyées, on les sépara en trois sources distinctes qui reçurent le nom de : La Royale, la Reinette et la Cardinale.
Le Roi Louis XIII, la reine Anne d’Autriche et le Cardinal Richelieu firent de Forges leur résidence estivale.
On raconte que c’est ici que naquit l‘espoir d’une descendance royale, le couple royal n’ayant pas encore d’enfant après 22 ans de mariage, le futur roi Louis XIV aurait été conçu après un séjour du couple royal à Forges.
Le Roi descendait dans la Maison Le Vaillant qui se trouvait à l’emplacement de l’Hôtel de Ville actuel.
Pour la distraction du couple royal et de la cour, un théâtre fut édifié derrière cette maison. Une troupe venue de Rouen dirigée par l’acteur Mondory y donnait des représentations. D’ailleurs le parc derrière la Mairie porte encore le nom de Mondory.
Le couvent des Capucins céda sa place au casino, construit au cours du XIX° en même temps que l’établissement thermal, il fut détruit par un incendie en 1876. Le nouveau casino a été reconstruit en 1902.
Jacques Hébertot, homme de théâtre parisien donna un nouveau souffle aux thermes et aux jeux dans les années 1950.
Nous remontons l’Avenue des Sources l’une des parties les plus récentes de Forges.
Jusqu’au XVIII° siècle la ville s’arrêtait au niveau de l’église. Au milieu de cette rue se trouvait « le couvent des Capucins ».
Les faïenceries de Forges : On a compté jusqu’à 5 faïenceries réparties de chaque côté de la rue, leur activité a cessé à la fin du XIX° siècle.
Nous suivons la rue de la République.
La maison de Maître Beaufils, notable de Forges se situe au fond d’une impasse, Flaubert, sa mère et sa sœur viendront y séjourner pendant la révolution de juillet 1848.
Peut-être y a-t-il trouvé l’inspiration pour certaines scènes de Madame Bovary ?
Pour construire les maisons on utilisait trois matériaux : le grès pour protéger les fondations de l’humidité, la brique et le colombage qui n’était pas sculpté.
Le colombage et la brique étaient disposés de manière plus ou moins fantaisiste selon les moyens des propriétaires, ces maisons sont très bien conservées.
L’hôtel de ville se trouve dans un immeuble construit dans la seconde moitié du XIX° siècle. La Mairie y est installée depuis les années 1930. En passant sous la voûte nous entrons dans le Parc Mondory, agréable jardin où il fait bon se reposer..
Ainsi se termine notre visite, avec notre guide qui a su captiver l’attention de tous les participants.
Françoise SIMONETTI
Parcours P2 du mardi 6 mai 2025
Pour leur escapade en terre picarde, sans sensiblement quitter le pays de Bray, les chasseurs de BCN et BPF ont été particulièrement gâtés avec deux sites concernés ( Songeons et Gaillefontaine ).
Un premier arrêt d'intérêt était proposé à Fontenay-Torcy pour son église Notre-Dame, édifiée du XIe au XVIe s., présentant un porche d'entrée pouvant servir de caquetoire ainsi qu'une charpente en forme de coque de bateau inversée avec ses brochets ornés de personnages ou de figures fantastiques. Un lavoir communal côtoyait cet édifice religieux.
A Songeons, les cyclos découvraient la dernière des quatre halles en bois dont disposait le bourg et l'ornementation très polychrome de l'église.
Gerberoy, classé parmi les plus beaux villages de France, avait déjà revêtu pour nous sa parure de printemps avec ses nombreux rosiers fleurissant ses rues pavées et bordées de maisons anciennes très colorées. Ce décor enchanteur a servi de cadre au tournage de nombreux films. Au pied du village, se trouvaient le moulin et la ferme Vidame dignes de notre attention. Une halle en bois, des maisons du XVIIIe s. et un château du XIXe s. très tarabiscoté nous attendaient très patiemment à Gaillefontaine.
La randonnée s'est achevée au terme d'un parcours de 75 km pour un dénivelé de 750 m.
Roland HANRIGOU
Parcours du Jeudi
Jeudi 6H 30 . Réveil ; je vais faire ma toilette aux sanitaires du camping et j'entends sonner l'angélus , le vent est donc nord et le départ frisquet .
Nous traversons la partie Ouest de la ville , à droite le lac de l'Epinay et ses célèbres statues et à gauche le casino qui domine la vallée . A la sortie de la ville nous prenons la route à gauche et passons devant le château de la Folie tout en briques rouges typique de la région .
Km 12 : nouveau château à Bois Héroult et sa grande façade du 18 siècle .
Km 20 : nouvel arrêt au château de Bois Guilbert et son jardin des sculptures : 7ha et 70 œuvres .
15 km plus loin nous arrivons à RY . Visite de l'église , ses vitraux, sa tour carrée du 12e et son porche renaissance mais RY est surtout la ville ou Gustave FLAUBERT résida et écrivit son roman Madame BOVARY .
10 km plus loin et après un pique-nique bien mérité arrêt au château de MARTAINVILLE EPREVILLE ( 15s ) , le plus imposant de la journée classé monument historique : sa belle façade flanquée de 2 grosses tours nous impressionne et toujours en petites briques rouges .
Jean-Paul POUPARD